jeudi 3 juillet 2014

CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES ET TECHNIQUES DE LA PISCICULTURE EXTENSIVE A BERTOUA par BANJEM SILIKI JACQUELINE





RÉSUMÉ



        La recherche s’est faite sur les caractéristiques socio-économiques et techniques de la pisciculture dans la localité. Les données furent collectées à l’aide d’un questionnaire semi-structuré auprès de 93 pisciculteurs repartis dans 3 arrondissements (Bertoua I, Bertoua II et Mandjou). De la même manière, les observations directes ont été effectuées. Il ressort de ceci que la pisciculture est pratiquée à 84,9% par les hommes en majorité chrétiens (93,5%)   dont la tranche d’âge la plus représentée est celle de 40-60 ans (50,5%).   Les enquêtés  étaient tous au moins à l’école primaire et la plupart   n’appartient  à aucune  coopérative légale portant le nom de leur activité (57%) et ne bénéficient ni des conseils (43%), ni des subventions  (90%). Les produits de pisciculture sont destinés à la vente et à l’autoconsommation. Parmi les pisciculteurs, 75,3% possèdent  des fermes de grossissement et des étangs de barrage (83,9%) qui s’alimentent à 92,4% par des plans d’eau. En ce qui concerne les espèces  élevées on y retrouve Oreochromis niloticus ; Heterotis niloticus; Clarias gariepinus ; Parachana obscura ; Hemichromis fasciatus. La polyculture Oreochromis niloticus / Heterotis niloticus est pratiquée à 36,6% et la monoculture Oreochromis niloticus à 27,9%  avec un cycle variant de 6 à 36 mois, les étangs sont fertilisés à l’aide des fientes de poules (33,3%) ; des fèces de porc (16,1%) ; des drèches de brasserie (6,5%) et les compostiéres (27,9%). Le poisson est vendu au bord de l’étang. Les charges moyennes des pisciculteurs s’élevaient à 436298 FCFA ; les recettes quant à elles étaient de 816380 FCFA avec un  bénéfice moyen  de 380082  FCFA. Les  contraintes majeures furent l’insuffisance de moyens financiers (31,2%);  le manque de suivi technique (15,1%); le manque de formation professionnelle (13%) ; la rareté des alevins (29%); les problèmes fonciers (2,2%) ; les problèmes d’alimentation (5,4%) et l’insuffisance de la main d’œuvre (5,4%).
Mots clés: socio-économiques, technique, pisciculture.


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